Année France-Corée 2015-2016
Avec plus de 250 événements à dominante culturelle, mais touchant également à l’économie, l’éducation, la recherche, le sport ou la gastronomie, l’Année de la Corée en France aura attiré un public nombreux et curieux de découvrir la culture coréenne jusqu’à sa clôture officielle le 30 août 2016.
Une Année exceptionnelle par sa durée (12 mois), par la richesse et la qualité de sa programmation, par la curiosité et l’enthousiasme suscités auprès des publics et des médias. Plus de 2 millions de personnes ont ainsi assisté aux différentes manifestations qui se sont déroulées dans 63 villes de France, dont Paris, Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Limoges, Nice ou encore Toulouse. La Corée aura ainsi investi les plus grandes institutions et les plus grands festivals français, initiant des coproductions artistiques et des coopérations dans tous les domaines, s’inscrivant ainsi dans la mise en œuvre du « Partenariat global pour le XXIème siècle » ratifié par les deux chefs d’Etat.
L’Année de la Corée en France
L’Année de la Corée en France aura été une invitation à découvrir toutes les facettes de la culture coréenne, une culture millénaire à la créativité contemporaine foisonnante. Interrogeant dans tous les arts les rapports entre la tradition et la modernité, elle s’est véritablement attachée à montrer comment les artistes coréens étaient à la fois les porteurs de leur culture ancestrale dont ils cultivent la mémoire et comment ils pouvaient aussi créer, (ré)inventer sans cesse, en s’inspirant de leur héritage immémorial.
Rituels chamaniques, pansori ou chants funéraires, l’Année de la Corée a mis à l’honneur des traditions coréennes ancestrales. Le Festival d’Automne, Made in Asia à Toulouse, le Printemps coréen à Nantes ou encore le Théâtre de la Ville ont invité de grands maîtres et trésors nationaux vivants à dévoiler quelques-uns des récits mystiques, rites et croyances qui ont forgé l’âme coréenne. Parmi d’autres joyaux du patrimoine, la céramique coréenne, art par excellence de cette culture raffinée et fière de ses traditions, a été à l’honneur au Grand Palais à Paris, à la Fondation Bernardaud à Limoges ou encore à la Biennale de Vallauris.
Permanence de la culture coréenne, le lien entre tradition et modernité a été remarquablement introduit par l’exposition « Korea now! » présentée au Musée des Arts décoratifs, qui a exposé 700 pièces de 250 créateurs dans les domaines du design, de la mode ou du graphisme.
C’est encore dans la danse ou l’art contemporain que la vitalité de la création coréenne s’est exprimée. Grâce à la chorégraphe Eun-me Ahn avec ses « Dancing-Grandmothers », ou à des cartes blanches données à des plasticiens de renommée internationale : Kim Sooja au Centre Pompidou-Metz, Bae bien-U à Chambord, Lee Bae au Musée Guimet, Lee Bul au Palais de Tokyo. Cette effervescence artistique est à l’image du dynamisme de Séoul, de son hyper-modernité. L’exposition « Séoul, vite, vite ! » présentée au Tripostal à Lille interrogeait la modernisation et le rythme effréné de cette capitale débordante ; une exploration sociétale abordée aussi à travers le cinéma avec la manifestation « Séoul hypnotique » du Forum des Images, ou encore présentée dans la littérature contemporaine, invitée d’honneur de Livre Paris...
Bien entendu, il ne pouvait se concevoir d’Année de la Corée en France sans concert de K-pop : BTS, Block B, Shinee et IOI ont enflammé l’Accor Hotels Arena, une preuve de l’engouement de la jeunesse pour la culture K-pop au sens large. K-drama, K-food, K-fashion, K-beauty, la Corée était tendance en 2015-2016 ! Les succès des DJs coréens à la Technoparade, aux Nuits Sonores à Lyon ou aux Siestes électroniques à Toulouse l’ont aussi largement démontré...
L’Année de la France en Corée
Le deuxième volet de l’Année croisée, l’Année de la France en Corée, s’est ouvert en mars 2016 et a compté, jusqu’au mois de décembre, 250 manifestations destinées à faire connaître au public coréen la créativité et l’innovation française dans tous les domaines. L’Année de la France en Corée aura attiré près de 5 millions de personnes dans une quarantaine de villes coréennes. Elle s’est déroulée sous le signe de la création et de l’innovation avec l’ambition de révéler aux Coréens de nouveaux aspects de la création contemporaine et de présenter la France dans sa diversité. Conçue dans un esprit « d’aller-retour » avec la forte volonté de renforcer et d’établir dans le temps les coopérations entre les deux pays, l’Année de la France en Corée a privilégié les projets croisés et les partenariats d’avenir.
Dans un pays très francophile, déjà fin connaisseur de la culture française, la programmation devait promouvoir les découvertes et ce, dans les domaines les plus variés : la culture bien entendu mais également l’économie, la coopération universitaire et scientifique, l’éducation, la gastronomie, le sport ou encore le tourisme...
Ouverte le 23 mars 2016 par le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, l’Année de la France en Corée a proposé dès son lancement une série d’événements qui manifestaient le souci d’éclectisme de sa programmation : le « Live extraordinaire » du chanteur -M-, « Shiganè Naï », la création de José Montalvo avec la Compagnie nationale de Corée, l’illumination de la statue du Roi Séjong par Jean-Charles de Castelbajac ou encore l’exposition de Jean-Paul Gaultier au Dongdaemun Design Plaza (DDP), ont d’emblée révélé la vitalité de la création contemporaine. Une vitalité dont témoignaient tout au long de l’année les nombreuses expositions d’art contemporain et de photographie, les différents focus français organisés par les plus grands festivals ou encore les rendez-vous initiés dans le domaine des industries créatives et culturelles.
Avec la tenue du Forum des Leaders, le lancement du French Tech hub Séoul, la Journée de la France dans les établissements scolaires et universitaires... la séquence d’inauguration a également donné le coup d’envoi des manifestations liées à l’innovation et l’éducation, deux thèmes majeurs au cœur des priorités et des enjeux du partenariat bilatéral. Enfin, toujours pour célébrer l’ouverture de l’Année de la France en Corée et les 130 ans d’amitié entre les deux pays, la gastronomie a été mise à l’honneur avec le Festival « So French Délices », décliné en « cuisine de rue », masterclass et dîners à quatre mains. Au-delà de cet événement, la programmation s’est attachée à valoriser les savoir-faire d’excellence, les produits et les régions afin de mieux faire connaître aux Coréens la diversité du territoire et des terroirs. L’« Étape Corée par le Tour de France » ou le tournoi « Roland-Garros in Seoul » participaient également de ces découvertes et ont connu de beaux succès populaires. Et ces succès populaires se sont déroulés tout au long de l’année - et jusqu’ à la clôture officielle en décembre donnant l’image d’une France créative, innovante et diverse.
Avec la volonté commune de nouer des liens féconds et durables, l’Année France-Corée 2015-2016 a encouragé les rencontres, les collaborations, les engagements. Plus d’une cinquantaine de projets croisés ont ainsi été initiés dans cet esprit. Recouvrant tous les secteurs de la programmation, ces projets ont nourri le dialogue culturel et la diversité. Les artistes ont été nombreux à croiser leurs talents et leurs imaginaires : José Montalvo avec la Compagnie nationale de danse de Corée, Jean Lambert-Wild ou Arthur Nauzyciel avec les comédiens du Théâtre national de Corée, les chefs d’orchestre Laurent Petitgirard ou Lim Hun-jung, les compagnies des arts de la rue Karnavires et Hwarang, Osmosis et Always awake, etc. Tous ont travaillé ensemble à de nouvelles créations, à métisser leurs pratiques et leurs savoir-faire.
Des écoles, des musées, des théâtres, des festivals, des résidences ont construit en France et en Corée des coopérations ambitieuses qui s’inscrivent dans la durée. Le Théâtre de la Ville et le LG Arts Center, le Palais de Tokyo et le Seoul Museum of Art (SeMA), l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne et l’Université de Kook-min, la FAIAR et le Seoul Street Art Creation Center, le Centre de Musique Baroque de Versailles et l’Université d’Hanyang... pléthore d’exemples témoignent de ces collaborations franco-coréennes qui se sont mutuellement enrichies de ces expériences partagées.
Les échanges ont été tout aussi fructueux dans les domaines de l’économie, de l’innovation, de la recherche et de l’éducation. Les différents Forum franco-coréens (Forum des Leaders, Forum des industries innovantes, Forum Espace), les événements organisés sous le label du French Tech Seoul, les Premières Rencontres de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ont réuni les acteurs majeurs des différents secteurs concernés. Ces rencontres de haut-niveau ont généré des partenariats structurants, engagé de nouvelles coopérations et de puissantes synergies pour les années à venir.
Au total, l’Année France-Corée aura touché près de 7 millions de personnes dans les deux pays, à travers une programmation culturelle d’envergure, réunissant tous les publics lors de grands événements sportifs, scientifiques ou encore gastronomiques, permettant de valoriser tous les savoir-faire d’excellence et les pratiques innovantes, favorisant des relations commerciales déjà très dynamiques entre les deux pays. Enfin, sur le plan universitaire et scientifique, elle aura permis de développer des partenariats structurants entre les établissements supérieurs d’enseignement et de recherche.
L'Année France-Corée 2015-2016 a été organisée et mise en œuvre :
- Pour la Corée par le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le Korean Culture and Information Service (KOCIS), l’Ambassade de la République de Corée en France, le ministère des Sciences, des Technologies de l’Information et de la Communication et de la Planification, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, le ministère de l’Egalité homme-femme et de la Famille, le ministère de l’Education, l’Association des Gouverneurs, la Ville de Séoul et la Fondation de Corée.
Responsables de la Coordination générale : M. le Directeur général de la Diplomatie culturelle au ministère des Affaires étrangères et M. le Directeur général du planning du KOCIS ;
Président : M. Yang-ho Cho
Commissaire général : M. Junho Choe.
- pour la France par l’Institut français avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et de l’Ambassade de France en Corée.
Président : M. Henri Loyrette
Commissaire générale : Mme Agnès Benayer
Président du Comité des mécènes : M. Stéphane Israël
Le Comité des mécènes de l’Année France-Corée 2015-2016, présidé par Stéphane Israël, Président d’Arianespace, était composé des entreprises suivantes :
LVMH, Air France, JC Decaux, Accor Hôtels, Amundi, Arianespace, AXA, Crédit agricole, Danone, Guerbet, Pernod Ricard, Groupe Renault, Total, Airbus Group, Air liquide, Biomérieux, BNP Paribas, Dassault Systèmes, Havas, Ipsen, Oberthur, Pierre Fabre, RATP Dev, Transdev, Thalès, Vallourec et Van Cleef & Arpels.