Capucine Vever
DUNKING ISLAND
Biographie
Née en 1986, Capucine Vever développe un travail contextuel s’intéressant à la notion d’invisible, d’inatteignable et d’imperceptible. Qu’il soit géographique, social et/ou culturel, le territoire s'impose comme fondement et induit pour chaque projet un sens et une forme spécifique. Ses œuvres procèdent par collages, analogies, frottements permanents entre réalité et fiction, recherche scientifique et narration, cartographie et légende, déplacement et immobilisme.
Son travail est représenté par le galerie Eric Mouchet (Paris) depuis 2017 et a été exposé lors d'expositions dans différentes institutions et festivals comme au Museo d'Història de Catalunya (Barcelone), Nordart pout Some of us (Büdelsdorf), FRAC Bretagne (Rennes), Salon Galeristes (Paris), Où sont-elles? (association AWARE - Paris), Nam June Paik Art Cente (Séoul), Centre d'Art Le Quartier (Quimper), Centre d'Art La Halle des Bouchers (Vienne), Biennale de Belleville (Paris), Centre d’Art Contemporain Passerelle (Brest), aux Instants Chavirés (Montreuil), Galerie Eric Mouchet, Maison des Arts de Malakoff. Elle prépare une exposition monographique au Centre d'Art Image/Imatge à Orthez (2022).
Son film La RELÈVE reçoit le 1er PRIX du festival vidéo OVNI 2019. Ses œuvres font parties de la collection du Conseil Départementale de la Seine St Denis et deux acquisitions sont en cours avec le FRAC Grand Large.
Projet de résidence
DUNKING ISLAND est un projet de recherche vidéo s’intéressant au phénomène de la montée des eaux que subit l’île de Gorée située dans la baie de Dakar au Sénégal. Historiquement, l’île est connue pour avoir été l’une des pointes du commerce triangulaire au début de l’économie mondialisée or, l’extension actuelle du commerce international menace cette île symbole de la traite négrière. Si le phénomène de la montée des eaux est imperceptible à l’œil -3,6 mm/an- ses effets sont très concrets. DUNKING ISLAND souhaite adopter un autre point de vue, celui de l’océan, en traitant les fonds sous-marins comme des paysages, loin des représentations culturelles habituelles qui les envisagent comme des sources d’exploitation et des espaces de passage.